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Nono à la découverte de l'IM et chasse la qualif maintenant
25 juillet 2010

CR Roth 2010 partie 1

L’été 2004 et ses jeux Olympiques d’Athènes m’ont fait découvrir un sport que je connaissais de nom mais que je n’avais jamais vu en compétition. Je me souviendrais toujours de cette journée à Oléron avec les Le tanou, où j’ai décidé de me mettre au triathlon.

L’aventure commence donc en Septembre 2004 par mon inscription au club de Meudon Triathlon. Avant, de m’inscrire j’ai pu réaliser la difficulté de ce sport en organisant avec Nico un petit triathlon nature. Une dizaine de kilomètres en forêt, enchaîné avec une trentaine de bornes entre les bois de Meudon et le château de Versailles et enfin la réalisation d’un kilomètre cinq cents mètres en piscine. J’ai tellement eu de crampes aux jambes qu’on a été obligé de m’aider pour sortir de l’eau. Malgré cette souffrance, le virus avait imprégné mes vaines.

Six ans après, nous voilà à réaliser un Ironman, et pas n’importe le quel. Le plus vieux d’Europe. Celui où, cent cinquante mille supporters sont derrières vous, à vous aider à dépasser vos limites. Onze mois après l’inscription et sept mois d’entraînement, nous y sommes. Dans deux jours, le rêve deviendra réalité. Enfin on l’espère.

N'ayant pas une prose sublime, je vais essayer de faire court et sans faute.


Départ, vendredi matin
de Meudon vers 8h en compagnie de Stéphane (Copste), Pierre-Yves (Ben et coach) et Anne (ma doudou). J'ai l'impression de partir pour faire un cd le lendemain. La route se passe nickel. 7h de route plus loin, nous voici à Roth. Un chiffre étrange s’affiche au compteur, 35°C, oh putain !! Il fait chaud, pourvu que ça ne soit pas le cas dimanche. Première réaction en découvrant la ville de Roth, est qu'il y a beaucoup de magasins de vélo. Je suis très impressionné toute la ville vie pour ce triathlon, c’est incroyable.


Entré dans le parc expo, c'est comme aller au paradis. Et encore je ne suis pas sûr. Les plus beaux vélos nous sont exposés à des prix vraiment incroyable, on a envie de tout acheter. Tu as vraiment tout ce que tu veux, si tu as oublié un truc, tu le trouveras forcément. De plus les prix sont très intéressant très dure de résister.


Retrait des dossards, tout se passe sans encombre, j'ai bien le numéro 850 avec le bonnet orange. A ce moment, le stress n'est pas vraiment palpable.


La pasta party, un truc de malade. Je n'ai jamais vu autant de bouffe et de boisson. L'ambiance est super. On peut même approcher les pros de prêt pour faire des photos ou des dédicaces. Mais par contre qu'est ce qu'il fait chaud!!! La pression ne monte pas trop car j'ai l'impression d'être en camp de vacances
SmileSmile


Première nuit, à ce moment là, la pression monte, je ne serai l'expliquer car la course n'est que dimanche. La nuit fût donc très coute pour moi. 3h à compte les cervelos ou les argons, impossible de dormir, ce n'est que vers 6h que mes yeux se ferment pour se rouvrir 2h plus tard.


Petit dej copieux, préparation et réparation des vélos. Coup de pression pour Steph qui pète son prolongateur de valve sur la roue pleine, Ben qui a un problème de frein et Mr.Argon 114 changement de dérailleur. Petit tour de vélo pour se décontracter, la route est nickel et plutôt plate. 29 de moyenne sur 45min sans forcer. Il va falloir être sage dimanche. Déj des pâtes. Puis direction le parc vélo pour déposer vélo et sac run. Alors là, c'est un peu la panique. Je mets quoi dedans, basket ok, chaussettes contention ok, visière ok, gel ok et FR305 ok. Le parc à vélo est impressionnant, j'étais au paradis au parc expo là, je suis aux pays des bisounours. Les plus beaux et extravertis des vélos passent, c'est plus sexe qu'un défilé de sous-vêtements
WinkBon, bah maintenant, il n'y a plus qu'à.


Dernière nuit couché 21h30, heu la dernière fois que j'ai fait ça je devais avoir 10 ans. Mais étonnamment, je me suis endormi très vite et réveillé seulement 10min avant le réveil. Le petit déj, ce fait sans trop de bruit la course a commencée. Je suis dans ma bulle stressé et concentré. Petit stress, pour trouver la navette. Puis enfin entrer dans le parc, préparation du vélo gonflage, bidons, gels. tout se passe bien, jusqu'à la dépose de mon sac bike, les larmes coulent sans pouvoir les arrêter, je suis submergé par les émotions. Grosse pensée à mon papa et aux gens qui me suivent loin de Roth et heureux d'être présent sur Ironman. La préparation continue, enfilage de la combi et sac d'après course donnée direction le départ. Plus que 15 min, dernières discutions avec les meudonnais. De nouveau des larmes, mais ça va s'arrêter quand??

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