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Nono à la découverte de l'IM et chasse la qualif maintenant

4 novembre 2015

Marathon de New York 2015

Finalement, le demi marathon de cet été a été bouclé en 1h19. Une tentative de 1h15 a été faite mais l'entrainement était trop léger pour tenir le rythme sur les 21km.

Après le 70.3 de Mont-Tremblant, mon 2ème objectif de l'année était le marathon de New York.

Objectif de 2012: 2h45 (Finalement course annulée) Objectif de 2015: Entre 2h40 et 2h45 (avec dans un coin de la tête sous les 2h40)

Il était décidé avec Ben de commencer l'entraînement début septembre avec 4 séances par semaine sur 8 semaines.

La reprise a été faite en douceur, il m'a fallu environ 2 semaines pour me sentir bien et commencé à croire que je pourrais peut être tenir le 2h45 mais sous les 40 était inenvisageable. La préparation s'est donc bien passée, vélo matin et soir pour aller au boulot et 2 séances de cap la semaine puis 2 autres le weekend.

Donc en chiffre, j'ai réalisé 492 km de cap en 32 sorties pour 36h30 d'entrainement et 1 000km de vélo en 68 sortie et 36h sur la selle. 2 courses sont venues aider à garder la motiv tout d'abord un semi en mode entraînement (1h24) et un 16km trail (1h06).

Etant mon premier vrai marathon, j'arrivais sur la course avec quelques doutes sur ma capacité à tenir le rythme sur 42,196km ainsi que sur la partie nutrition. Sur cette dernière, j'ai fait comme sur la partie cap des 70.3 un gel toutes les 40/45min.

Planning rapide d'avant course:

  • Levé 5h
  • Départ de l'appart 5h40
  • Ferry à 6h45
  • Bus à 7h20
  • Arrivée dans le sas de départ à 7h50
  • Départ à 9h50

Le gros problèmes de ce marathon est la longue attente, il n'est pas possible d'arriver moins tôt sur place à moins de loger directement sur le site de départ et souffrir pour le retour après la course.

L'avant course, c'est bien passé sauf qu'à la dernière minute quand j'ai voulu aller aux toilettes, le sas de mon départ ferma les portes. Je me retrouvais donc dans le sas 2 avec les 3h et +. Nous étions nombreux dans ce cas, et la pression est un peu mont mais finalement, ils nous ont laissé passer sauf que moi, j'avais pas fait pipi et sur le pont pas de toilettes...J'ai fait le marathon avec une envie de faire pipi incroyable!!! Pourquoi ne pas m'arrêter? La peur de perdre trop de temps...

Donc une fois retrouvé le bon groupe, je me faufile vers le devant de la scène, je me mets en 5/6ème rangées et je retrouve 3 français, il y en un peu plus de 2200 au départ. Voulant suivre un groupe, je leur demande leur objectif qui s'avérait être aux alentours du mien.

Après l'hymne national, le départ est lancé. Ca part relativement tranquillement puisque nous partons du pied du pont de Staten Island que nous devons traverser puis la descente lance réèllement le débat. Nous avons les pros qui passent tranquillement sur notre droite puis le regroupement est fait aux alentours du 8 ème km je crois.  

Les 20/25 premiers kilo se passent parfaitement bien, je croise Anne et notre petit boubou au 12ème miles, je commence à penser que les 2h38 sont envisageable. Puis arrive, le pont de Queensborough à double étage où un petit vent s'engouffre tranquillement. J'ai la chance d'avoir 2 nouveaux français qu m'ouvrent la route et qui donne le rythme, puis vient la 1ere Avenue longue, longue très longue. Je dois faire des efforts pour garder le rythme mais les 2h38 sont toujours envisageable. L'heure de vérité approche le 35ème kilomètre, là, l'histoire n'est plus rose, je commence à souffrir surtout du quadri gauche et de l'ischio, ma foulée n'est plus aussi efficace, vent et faux plat montant commencent à m'user. Je serre les dents comme je peux et je m'accroche à toutes les baskets que je croise certaines s'arrêtent net d'autres s'éloignent tranquillement pas vite. La 5ème avenue est vraiment longue, on a l'impression qu'elle ne va jamais s'arrêter. Les 2h38 sont loin maintenant le but est d'en finir le plus vite possible. La 59th fait mal, Anne, Boubou et les copains sont au bout, il ne faut pas lâcher. Puis dernier virage, l'impression d'en finir mais non, encore un bon 500m à réaliser toujours en côte. La ligne est là, arrêt du chrono à 2h42'11'' satisfait mais déçu à la fois de n'être pas passer sous les 2h40 alors que j'avais l'impression de l'avoir dans les jambes.

Au final une 128ème place au scratch, 37ème de ma caté et 6 ème Français.

Mon résultat

Ma course

 Je remercie Ben de m'avoir aidé et fait une prépa comme je les aime courte mais intense. Et bien entendu à ma petite famille qui est toujours derrière moi.

En tout cas très beau marathon avec une super ambiance et un super paysage, mais je le déconseille pour faire un record perso car attente trop longue avant le départ, trop de chose à visiter la veille et surtout parcours un valloné avec du vent qui peut rendre la chose assez compliqué.

Maintenant un peu de repos et réflexion pour la saison 2016 avec sans doute une grosse course.

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30 juin 2015

CR Tremblant 70.3

Amélioration, il y a eu mais pas celle attendue.

Donc comme prévu, je gagne 2' en nat, ce n'est pas un réel progrès mais juste une reprise de l'entrainement plus sérieuse qui m'a permis de retrouver mon niveau.

Cette demi-année, j'avais mis l'effort sur la muscu et le vélo. Niveau cap, j'avais retrouvé un bon niveau en signant 2 PB. Je m'attendais donc à rouler plus vite et avoir de bonnes sensations en course.

Je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé, s'il y avait du vent ou s'il y avait un peu fatigue mais en tout cas, j'ai eu l'impression de bien pousser en vélo et de poser le vélo plus fatiguer que l'année dernière.

Si on compare les chiffres 2014, ou je fais la course 2 fois, je pousse 203W de NP (196moyenne) et 207NP (198 moyenne) pour le même temps, c'est-à-dire 2h28. Cette fois-ci, je pousse 203W NP (194 moyenne) pour 2h26.. Donc grosso-modo je pousse la même puissance, je vais plus vite mais je suis plus fatigué avec un plus gros entrainement, à ne rien y comprendre.....

Un jour, j'aimerai faire 2h20 mais vu la souffrance que j'ai eu pour 2h26, je me dis que ça va être très très dur d'y arriver, et j'ai encore du mal à savoir comment je vais y arriver. Mais bon, il faut garder espoir. On verra avec le temps.

Donc, on pose le vélo un peu fatigué mais pas non plus exténué. Le soleil commence à taper, il faut en finir le plus vite possible.

L'objectif, 1h22 s'envole très vite, les 1h24 sont plus envisageable. J'essaye de tenir le 15, mais au 13/14, ça commence à être vraiment dur. Mon collègue me passe, j'essaye de m'accrocher mais c'est de plus en plus, de plus les 5 derniers km, sont un peu vallonés et ils ne pardonnent pas une baisse de régime. Le derniers tronçon de 5km se fait à 4:24/km. Les 1h24 sont passés depuis 3 min quand je passe la ligne d'arrivée en 4h27'00''.

Donc au final, 1'30 d'amélioration mais des sensations beaucoup moins sympa qu'en 2014..

Les temps sont: Nat:28'36 T1:3'11 vélo:2h26'18 T2:1'10 cap:1h27'45 pour un temps total de 4h27'00

Content d'en avoir fini avec cette première partie de saison mais un peu déçu de mes temps en vélo et nat, il va falloir chercher un peu pour savoir d'ou ça vient.

Un peu de repos et prochaine compet un semi avec tentative en 1h15 si j'arrive m'entraîner un minimum. 

Bon été à tous.

Nono

16 juin 2015

Premier objectif de la saison

Enfin nous y voilà.

Le premier objectif de la saison arrive enfin, après 5 mois d'entrainement progressif, il est enfin temps de voir le résultats de tous ces efforts.

Donc le 70.3 Tremblant sera une nouvelle fois, le théâtre de mes exploits, 4ème participation en autant d'année d'existance :)

Après, 4h28 (30'30-2h28-1h25) l'annère dernière, cette année on va essayer de faire mieux. Toujours avec le soutien de mon ami/coach Ben. On vise une amélioration entre 3 et 8' répartie de la sorte: 2' en nat, 3' à 5' en vélo et 0 à 3' en cap.

Oui, oui, ça fait un possible gain de 10', mais vous s'avez qu'entre le papier et la réalité, le grand écart est possible. Un 4h25 me satisferait pleinement et un 4h20 me rendrait très heureux avec un de mes objectifs perso atteint.

Bon allez, il n'y a plus cas...

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5 juin 2015

Objectifs 2015

Depuis ma déconvenue de l'IM du Texas, mes objectifs ont été moins élevés que part le passé. Je n'ai pas abandonné Hawaii, mais j'ai du mal à me remotiver pour autant d'entraînement.

Pas d'IM prévu encore, peut-être en 2016...

En tout cas, je suis revenu à des basiques donc pour 2015:

10km de St-Laurent (34'44=PB de ces 10 dernières années)

Semi de Montréal (1h16'41 PB)

Sprint Joliette (2ème)

70.3 Mont-Tremblant (Objectif:4h20-25 avec 28' en nat, 2h25 en vélo et 1h24 en cap)

Semi Longeville°Mer (Tentavive 1h15)

Duathlon Courte Distance Championnat Canadien (Entrainement)

Trail les 3 sommets (Entrainement)

Marathon de NYC (2h43'10'' ;))

2 juin 2015

Nonoblog's back

Après 3 ans de disparition, on va essayer de reprendre un peu le clavier.

En résumé:

2012=Gros échec sportif, retard à l'IM du Texas et annulation du Marathon de NYC à la dernière minute..

2013=Reconstruction psychologique, légers entrainements, courses pour le plaisir

2014=Reprise sérieuse, un bon Demi-Ironman en 4h28, Qualification au Championnat du Monde 70.3, préparation un peu légère ce qui ne pardonne pas! 423 au final!

2015=Naissance de mon boubou(51cm-5,515kg)-grosse reprise-10km en 34'44(PB)-Semi en 1h16'41 (PB) et hier 2ème sur le Sprint de Joliette-Prochaine course le 70.3 de Tremblant

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5 février 2012

On recommence

5 mois se sont écoulés depuis le 11 septembre. Ca commence à être long! Aucune news depuis cette époque car pas grand chose à raconter. Arrêt de l'entraînement jusqu'au 15 Janvier. Je ne voyais donc plus trop l'intérêt de relater une histoire sans aucun fond.

De plus l'hiver est arrivé chez nous, ce qui rend les choses un peu plus compliqués pour s'entraîner à l'extérieur. Après mon Im, j'avais décidé de ne faire qu'une seule course, l'half Ironman de Tremblant où un très grand nombre des membres de mon club se sont inscrits. Mais en y réflichissant, je me suis dit que j'allais m'ennuyer cette hiver si je n'avais "que" le demi comme objectif. C'est pourquoi, je me suis mit à chercher un IM. Mais les requis pour cette course étaient plutôt sévère. Il devait avoir lieur avant Juillet sachant que j'ai l'half le 24 Juin. 2 courses sortir du lot, l'IM St Georges et l'IM Texas. Le premier super parcours dans un super endroit mais difficulté de reproduire le parcours vélo à la maison, le second revoir la famille Hammond et reproduire facilement le parcours vélo sur HT. J'ai donc logiquement choisi le Texas et ses 30/35°C pendant la course :):)

Donc depuis le 15 Janvier, j'ai repris progressivement l'entrainement avec 2/3 séances de piscines, 4/5 séances d'HT et 2/3 séances de tapis par semaine :):)
Le plus dur pour moi sont les séances de tapis, j'ai pour l'instant du mal à m'habituer à la foulée qui n'est pas naturel.

L'objectife de cette IM, ça sera de retrouver le plaisir, la motivation et de courir tout le long du marathon. Aucun objectif de temps, juste finir dans un bon état et sans avoir de regrets :) Sans doute des petites courses à pied viendront booster la motivation pour pourquoi pas rêver d'avoir un billet pour Novembre ;)

images

27 octobre 2011

Part 3 et résumé

IMG_0710Et c’est parti, départ très rapide donc sur les 300 premiers mètres, je me cale tout de suite dans les pieds de nico, je suis bien, nous sommes bien positionnés, je lève la tête de temps en temps pour voir où on va et si nous sommes suivis de près ou pas, tout se passe comme prévu. Mais après un certain laps de temps, je décide de lâcher prise avec le groupe de tête dont nous faisions parti car je dois m’employer pour rester au contact et je n’ai pas envie de faire cet effort par peur d’être cramer par la suite. Je dois donc laisser filer nico et la bande. Très vite, je me fais rattraper et je me retrouve entouré de pas mal de bonnets dont des rose (filles) et certains/certaines me dépassent sans que je ne réagisse, j’ai du mal à me concentrer sur les trajectoires, j’ai l’impression de faire n’importe quoi. Je pense qu’à ce moment là, je commence déjà à perdre mes moyens. Arrive la fin du premier tour, je me motive afin de me remobiliser en me disant que ce n’est que le début de la course, qu’il reste encore 9h de compétition après et donc que rien n’est perdu. Cela fonctionne, j’arrive plus facilement à prendre les pieds, j’arrive même à accélérer et nous commençons à rattraper du monde. Nous avons un temps parfait, très peu de houle, je n’ai senti aucun courant, bref presque du bonheur. 75734-1071-006tA la sortie de l’eau, je n’arrive pas à voir le chrono mais ce n’est pas très grave, on verra plus tard. Là des centaines de bénévoles nous attendent pour nous stripper la combinaison. J’avais décidé au début de la course de ne pas me faire aider par peur d’abimer ma combi mais une fois dans l’action, je n’ai pas pu résister. Je suis allé voir les derniers bénévoles, je m’assois par terre et hop, à poil !

C’est partie pour l’ascension du parking avec l’hélice, un monde et une ambiance de fou, arrivé au milieu je commence a avoir le tournis à force de tourner. Je ralentis un peu pour retrouver mes esprits. Nous voilà sur le parking, on rentre dans le convention center, choppage de sac, direction la tente pour homme et les dernières chaises. Je vide le sac avec l’aide de 2 bénévoles qui alignent parfaitement mes affaires, I take, I take, no, it’s good you can put it in the bag, thank’s guys see you. Je ressors casque sur la tête, maillot de vélo sans manche et chaussures à la main. Stand crème solaire, non pas le temps je zappe. Traversé du parking, et choppage du vélo. On court, on court. Juste avant, le départ vélo, j’enfile mes chaussures sans les fermer, je le ferai plus tard dans un plat, ou au moment où nous n’avons pas le droit de doubler sur à peu près de 2km. A ce moment là, je vois le temps 1h15 ! Heu, oui… Les pros sont partis combien de temps avant nous ?? 5,10 ou 15 min?  Pas le temps de gamberger, j’ai une descente serrée à négocier. Finalement, j’ai nagé en 59’42’’ (je visais 58’) et une transition en 5’26’’, c’est plutôt correct et dans mes attentes.

Maintenant, le vélo, wattage visé 195W de moyenne. Donc pas le droit d’être plus haut que ça sur le plat à part pour les relances (350w pendant quelques secondes) et dans les côtes aux alentours de 230/240W. Malheureusement, le parcours étant très accidenté, il m’est impossible d’avoir une puissance constante, surtout qu’au moment de passer sur un dos d’âne, j’ai mon aérodrink qui se de scratch heureusement il reste en place, mais je dois m’arrêter pour le remettre car j’en ai besoin pour ma survie. Pas de stress, on prend son temps, j’ai un peu de mal à le remettre, car le scratch, c’est fait la malle de l’encoche, et c’est vraiment étroit. Une fois remis, je repars mais l’état des routes et la fragilité du système, fait qu’il se refait la malle un peu plus loin et à ce moment là, je décide de mettre le bidon dans ma tri fonction. Je ne me souviens plus trop de mon état à ce moment là mais je me souviens de n’avoir pas trop stressé et d’avoir pris ce moment avec philosophie. Est-ce une preuve de self-control ou déjà un signe de : je m’en fou de la course ?? A l’heure actuelle, je choisirai la seconde option. Bien entendu avec le bidon dans le maillot, je prends une douche sucrée à chaque instant, mais je préfère ça que de perdre ce précieux liquide. Après quelques kilomètres, je rattrape Nico, signe qu’il a fait une super natation. Ca va ? Oui et toi ? Impec, ok cool, pense au petit plateau, ça va bientôt grimper. A+ Bonne journée. Effectivement le petit plateau était de mise, plus que je ne l’avais prévu. IMAG1785Sur les 60 premiers kilomètres, je roule dans un petit groupe à bonne distance, contrôlant bien mon effort. Ils me déposent en côte et je les rattrape sur le plat. Nous jouons à ça pendant un certain temps, nous rattrapons quelques personnes et nous nous faisons rejoindre, ce qui fait que le groupe augmente petit à petit. Les arbitres sont bien présents et ça cartonne, 1 derrière moi et 2 devant. Toujours en faisant attention à la puissance et faisant un petit calcul, je m’aperçois que les 5h15 visées vont être impossibles à tenir, au mieux 5h30. A ce moment là, je ne sais pas combien de personne de mon GA  sont devant moi, j’estime être entre le 8 et le 15. Si je veux rentrer dans le top 4, je dois absolument faire un marathon en 3h15. Mais les up and down commençant à bien me piquer les cuisses, si je continue ainsi, à moins d’un miracle, je ne pourrais pas courir comme je le voudrais. Je décide donc de baisser la puissance tout en gardant une bonne cadence afin de me préserver le plus possible. Je vois le groupe dans lequel j’étais me lâcher petit à petit et de plus en plus de personne me reprennent, ça me fait penser à Magog où j’avais fait une bonne nat, fait les 50 premiers kilos avec la tête de course pour exploser littéralement sur les 40 derniers et sur le semi. A ce moment là, la course m’échappe un peu comme dirait l’autre. Heureusement, il y a beaucoup de monde sur les routes et dans les 2 grosses bosses, ce qui est vraiment génial, beaucoup de déguisement, d’encouragement, c’est le fun, la motive revient. Il commence à faire très chaud et ma puissance baisse au fur et à mesure, je n’ai qu’une hâte, arrêter le massacre mais pour ça il reste encore quelques kilomètres en vélo et un marathon. Si je vous donne mes puissances à chaque heure, vous comprendrez parfaitement ma course : 1er heure=186w, 2ème=180, 3ème=174, 4ème=158, 5ème=145 et les 40 dernières minutes=128. La course fut donc magnifiquement équilibrée !!! Le retour vers la ville est usant car encore des up and down, j’ai eu l’impression de ne faire que ça !! L’hélice pour remonter au parking arrive, le marathon approche :(:( La descente du vélo se fait pas trop mal, mais j’ai l’impression de marcher sur des œufs et en canard, un peu comme on voit les gars sur IM à la TV. Je n’avais pas connu ça l’année dernière, donc ça m’a fait sourire, mais au fond de moi, je savais que c’était mauvais signe. Temps vélo : 5h39’48’’.

La T1 se passe très bien, cette fois je prends le temps de m’arrêter au stand crémage car je sais que je vais y passer un certain temps sur ce marathon. T2=2’10. Je ne sais plus exactement les sensations mais je sais que j’ai les jambes en coton. Les 3 premiers miles se passent bien. Je discute avec un gars du pace qu’on tient, et ce qu’on espère tenir. Mais très vite, je dois ralentir car ça commence à faire trop mal aux jambes. Il y a de petites bosses casses pattes et des petits aller/retour qui minent le moral. Arrive le moment que j’attendais avec impatience : le tour du stade de l’équipe de football du Wisconsin, une très bonne équipe universitaire. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais imaginé ce stade plein, et qu’il y aurait une ambiance extraordinaire et bah il était vide !!!! Quelle fût ma déception en voyant ce stade morne et cette pelouse synthétique. La sortie du stade avec une pente bien raide enterre profondément ma motivation, et c’est un peu plus loin que je commençe à marcher. S’en était fini pour moi. Chaque difficulté, je marchais, chaque fois que j’en avais envie. La motivation et la détermination n’y étaient plus. Des pensées noires me traversaient l’esprit mais très vite je me raccrochais au but ultime d’une course : finir quel que soit le temps et les moyens pour y parvenir. Ben évidemment, j’étais déçu surtout pour les gens qui me suivaient à des milliers de kilomètres et qui y croyaient (j’espère qu’ils croient toujours en moi ;)). A chaque passage, du tapis j’avais une pensée pour les internautes, je me parlais tout seul. Désolé de vous faire veiller, désolé de vous faire attendre si longtemps pour avoir un split… Pendant 15 miles se fût une alternance de marche et de course, toujours le même objectif atteindre le prochain ravito, une éponge sur chaque épaule et une derrière la casquette que je changeais à chaque aid station. Nico n’était pas au mieux non plus, il avait le regard creux et noir et je le sentais bien fatigué, mais nous nous sommes bien battus. Les 7 derniers miles, je me suis mis en mode : je regarde par terre et je cours, plus le droit de marcher sauf aux ravitos. Et j’ai tenu ! J’ai même pu courir à 12 sur la fin en suivant les chaussures d’un mec, il a du me prendre pour un fou. 500m avant l’arrivé, je lui demande s’il en finit et si c’était son premier, il me répond que oui. Sachant toute l’émotion que dégage une première arrivée d’Ironman, je ralentis et je le laisse finir tout seul. J’aimerai tant retrouver ces sensations... En arrivant sur le tapis, je m’arrête de courir et je franchis cette ligne en marchand. Pourquoi, je ne sais pas, pour en profiter, pour ne pas faire croire aux spectateurs que j’ai courus tout le long du marathon, j’aurai eu l’impression de mentir en traversant la ligne en courant. Je ne sais pas, en tous les cas, j’en ai bavé et ce fût vraiment dur. J’espère en tirer le plus d’informations possibles pour le prochain. A ce moment là, il n’est plus question d’Ironman avant un bon bout de temps, mais l’homme change vite… J’ai donc bouclé ce marathon en 4h16’ et donc cet Ironman en 11h03’59’’. 2 bénévoles se chargent de vous, vous avez beau leur dire que tout va bien, ils ne vous lâcheront qu’une fois la photo faite et après vous avoir donné une couverture de survie et de quoi vous hydrater.  Très étonné du chrono final, je m’attendais plus à finir dans les environ de 12h, car je n’ai plus regardé mon chrono depuis le 5ème miles. Après quelque temps de repos, et un peu de réflexion, je suis quand même heureux d’avoir fait cette course. C’était une nouvelle expérience, je savais que cet IM était difficile mais sincèrement je ne pensais pas autant. Le vélo est vraiment très difficile. IL n’y a pas de grosses difficultés, mais une succession de petites et longues bosses qui vous usent petit à petit avant que la chaleur et les bosses du marathon viennent vous ramasser à la petite cuillère.

Je commence à avoir très froid, je me presse pour aller chercher mes affaires, je passe au banquet et je m’en vais vite attendre mon Nico. Sur le chemin beaucoup de gens me félicitent, c’est assez incroyable le regard qu’ils me portent. Je me sens un peu mal à l’aise car je n’ai pas l’impression d’avoir accompli quelque chose d’énorme (peut être un peu fade le mec) mais ici on est vu comme des « héros », c’est fou. Je les remercie poliment et je continue mon chemin. J’attends donc sagement sur mon banc dans ma couverture de survie dans la nuit tombante ce cher Nico. Et soudain un géant vert arrive enfin, je viens à sa rencontre, il me prend pour un fou au début puis il retrouve ses esprits. Je suis vraiment content pour lui. Il y a encore 1 an, il n’avait jamais fait plus de 100km en vélo et là, il boucle son IM en moins de 13h. Chapeau bas petit bonhomme.

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Et voilà, 12 mois se sont écoulés entre le moment de la signature et cette ligne d’arrivée. Beaucoup de choses se sont passées. Je vous avoue que j’avais imaginé ça autrement mais c’est comme ça, j’aime également l’Ironman pour ça part d’incertitude et le fait que rien n’est jamais acquis. On en apprend toujours sur soi et sur notre fonctionnement, plus dans les «contres performances » que dans les victoires. Mais je préfère quand même les victoires ;) Les conclusions qui ressortent de cette course sont :

                               -Préparation trop longue

                               -Terrain d’entraînement trop différent de celui de la course

                               -Etre plus humble/Arrivé moins confiant (Je pense que je n’aurais pas trop de mal pour le  
                                 prochain ;))

                               -Etre plus concentré en natation

                               -Faire attention à son matos et sans doute plus boire en vélo

                               -Prendre plus de plaisir, mais je pense que ce point est en lien avec le premier

                               - Alimentation pré course plus équilibre :(:(

                               - Un peu plus d’équilibre dans ma vie car être de loin de ceux qu’on aime n’est jamais
                                  facile

Je remercie tous ceux qui nous ont suivis, poussé, aidé afin d’atteindre nos objectifs. Je pensais souvent à vous, derrière votre écran à attendre un escargot qui en bavait pour atteindre chaque pointages, juste pour dire que j’étais toujours en vie. Souvent, je me parlais à haute voix : je suis désolé les gens mais je suis à fond !!!

Un petit résumé pour ceux qui n’ont pas le temps de tout lire :

Bref-Je me suis inscrit à l’Ironman du Wisconsin

J’ai nagé en piscine, en lac en rivière. J’ai progressé. Puis vient le vélo, j’ai roulé, roulé et encore roulé. J’ai eu mal aux fesses et aux cuisses. Bref, j’ai fait du vélo. Et pour conclure, j’ai couru, Après qui? Après quoi? Mais pourquoi faire? Toujours la même chose, être prêt le jour J. Vient le jour J, j’ai nagé dans une grande machine à lavé, j’ai roulé en essayant de m’économiser et finalement j’ai couru dans la souffrance en me disant pourquoi je fais ça? Et j’ai franchi la ligne en me promettant que plus jamais. Le lendemain, changement de discours, c’est quand le prochain?

Bref-J’ai fait un IM.


Nono ++

22 octobre 2011

Part 2

Nous  chargeons la voiture, et nous voilà en direction du centre de Chicago où un couple d’ami rencontré 2 ans plus tôt à Ann Arbor, nous héberge gentiment dans leur super appart à 2 pas du centre. Tout au long de ces quelques jours, je me suis dit : quelle chance d’être ici. De pouvoir être à Montréal, prendre 2 avions puis dormir en plein centre de Chicago et enfin aller à Madison pour participer à une belle compétition. Je suis un homme chanceux !

Nous nous levons tranquillement, puis nous allons acheter de quoi petit déjeuner, lait, Cheerios, nutella, pour faire un excellent repas dans la voiture :):) afin de partir le plus vite possible en direction de Madison. 3h plus tard, nous voilà sur place. Encore un peu plus dans l’ambiance, passage devant le futur parc à vélo (qui est un parking aérien accessible par 2 hélices à chaque  extrémité), devant le parc expo (qui est assez ridicule comparé à ce que j’avais connu à Roth) et enfin nous trouvons la file d’attente pour retirer nos dossards. Je ne me rappelle pas le temps exact mais on y a passé au moins 45min voire plus. Pour faire passer le temps plus vite, nous engageons la conversation avec les gens qui nous précèdent. Nous rencontrons donc un Irlandais et son pote qui ne s’est pas entraîné depuis 2 mois car ça femme devait accoucher le 11 septembre et le plus jeune athlète de la compétition (18 ans) qui nous raconte que son objectif et d’intégrer une équipe. Et la une chose à laquelle je ne m’attendais pas, on nous demande de monter sur une balance, objectif=132 livres (60kg) finalement 130 (59kg), oulala j’ai perdu du poids !! Et toi combien ?? 220 livres ouahh !!! Enfin, nous récupérons sacs et dossards, puis  vérification de la puce avec une petite grand-mère bénévole qui nous souhaite bonne chance. Je trouve ça assez fou de voir tous ces bénévoles de tous âges qui sont aux petits soins pour nous, petits triathlètes égocentriques. Ça permet de relativiser un petit peu… Munis de tout l’attirail, nous regagnons notre hôtel pour un bon repas puis nous enchaînons sur une bonne grosse sieste. Le soir direction la pasta party (sans y manger car nous avons tous les 2 des problèmes gastriques) et le briefing, où le maître de cérémonie appelle différentes personnes plus ou moins spéciales afin qu’elles témoignent : le plus jeune, le plus vieux, les couples qui font la course ensemble et celui qui a fait le plus d’Ironman qui nous parle du taux d’abandon observé les années précédentes et blabla… Et arrive le moment le plus étrange, la mise aux enchères du poster de la course où se trouvent tous les noms des inscrits 2011. Ce « bout » de papier est partie pour 4000$, certes pour une bonne cause, l’association 9.1.1 mais je trouve ça quand même hallucinant !!!

Le lendemain matin, vérification des vélos et petit entraînement d’1h avec un IMG_2948enchaînement de 15min. Rien à déclarer à part qu’il fait vraiment très très chaud. Puis bouffe, sieste, et direction le parc à vélo afin d’y déposer les 2 sacs de transition et le bike, un peu d’émotion quand même, les yeux un peu humide mais pas plus. Alors là commence le cérémonial afin de connaître parfaitement le tracé des transitions. Nous voilà en train de les mimer, T1=sortie de l’eau puis direction l’hélice afin d’arriver au dernier étage du parking, entrée dans le convention center, prendre la première salle, chopper le bon sac, courir à la tente de transition, se changer, courir à l’autre bout du parking pour le traverser dans l’autre sens ; là un gentil bénévole sort ton vélo et tu t’en vas à la fin du parking avec les chaussures à la main car interdit de les avoir sur le vélo, pour enfin monter sur le destrier juste avant l’hélice qui permet de descendre. Le temps prévu à T1=5’. Pour T2 s’est un peu plus simple, descente du vélo après avoir monté l’hélice, puis petite course dans le convention center, choppage du sac, déshabillage, puis redirection le parking pour en sortir à l’opposé de l’arrivé du vélo, T1 prévu = 2/3’.

Nous y voilà, il n’y a pluIMG_0708s qu’à attendre, je reste toujours zen, 0 stress, Nico un peu moins, je pense aussi qu’en essayant de le rassurer, mon stress n’a pas le temps d’apparaître, bien ou pas bien ?  Diner puis dodo à 9h, j’ai réussi à dormir jusqu’à 1h à partir de là, c’est Nico qui prend le relais, moi je m’en vais parler avec ma biquette. A 3h, je décide d’aller me recoucher une petite heure. 4h le réveil sonne, petit déj, puis voiture avec de la bonne musique qui motive. Dépose des sacs perso pour le vélo et la cap, gonflage des pneus, remplissage de bidons, pose des barres et gels tout ça en observant d’un coin de l’œil les concurrents directs. Qui a le potentiel de faire moins de 10h ?? Lui non, lui non, lui peut être… Allez, on plie les gaules, on va ranger les affaires en trop à la voiture, pause toilette, le stress monte enfin petit à petit. Nous nous rapprochons pas à pas vers le départ, Nico me laisse pour faire une nouvelle pause toilette, je croise François un ami de Montréal qui stresse pas mal pour son premier IM, j’essaye de le rassurer. Me voilà seul, avec ma combi, l’heure tourne et je ne vois pas Nico, je décide de l’enfiler, je commence à stresser de ne pas le voir, j’aurais bien aimé prendre le départ avec lui. En me dirigeant vers l’entrée de l’eau, je le vois, ça fait zizir ! Nous prenons des photos grâce à des amies venues nous encourager et nous entrons dans l’eau. L’eau est plutôt bonne, déjà beaucoup de mondeIMG_0705 est là.

Nous zigzaguons à travers ces mammifères terrestres qui se prennent pour des poissons et nous arrivons là où nous voulions, c’est à dire au plus près de la bouée formant le rectangle à faire 2 fois. Les pros sont devant nous, mais ils partiront après l’hymne national américain, soit  15min avant nous environ, ce qui semble une éternité. De plus, ça bataille dur pour être en première ligne ce qui n’est pas très agréable mais bon, ce sont les joies du triathlon. Nous stressons un peu avec Nico, car nous savons que l’on ne doit pas planter notre départ si on ne veut pas se faire monter dessus et boire la tasse trop souvent. One minute to go. Bonne chance ma poule, fait ta course, pense à ce que tu as fait pour en arriver là, profite à fond! Five, four, three, two, one…

14 octobre 2011

L'homme qui s'est fait chasser par la qualif part 1

L’histoire du 11 Septembre 2011

Tout a commencé le 19 Juillet 2010. Après une journée euphorique à Roth, il est question de remettre le couvert avec comme objectif la qualification. Après plusieurs recherches et discutions, l’IM du Wisconsin est l’heureux élu. Nous sommes 2 à être motivés plus un qui  fait des feintes ;)  La première difficulté de cette course est l’inscription. Effectivement, il est possible de s’inscrire sur place ou tout de suite après la précédente épreuve, ce qui laisse peu de place pour l’inscription sur internet. Après une première tentative d’inscription très stressante le 13 septembre mais impossible car le site est submergé par les demandes, je vous dis pas le stress. La date est reportée au 15, de nouveau le gros stress, j’ai pris 2 ordinateurs pour avoir 2 ip différentes. Enfin, nous accédons Nico et moi à la page de paiement. Je l’ai, tu l’as ??? ouhouhouh Nous voilà inscrits pour l’IM du Wisconsin 2011. L’IM se sera rempli en 15 min chrono.

La saison 2011 aura pour objectif numéro 1, l’IM du WiWi et la qualification.

Pourquoi le WiWi ? Tout d’abord à cette époque, j’étais déjà dans l’optique de partir travailler au Canada et Nico travaillant aux US, c’était plus facile de faire un IM dans le quartier. Le choix a aussi été fait en fonction du niveau moyen des concurrents observés ces dernières années et le nombre de slots pour Kona. Et enfin la date début Septembre était parfaite pour une préparation sérieuse pendant l’été canadien. Toutes les conditions étaient réunies pour que ça soit celui-là.

Passons maintenant à la préparation. Comment atteindre cet objectif ?

Tout d’abord améliorer les points « facilement » améliorables, la natation !! Bénéficiant d’un congé exceptionnel de 6 mois ;) et l’accueil chaleureux de La Rochelle Tri que je ne remercierais jamais assez ainsi qu’Olivier, Thibault, Philippe et Luc, j’ai bouffé de l’eau chlorée à raison de 4h par semaine avec les filles et Fred qui m’ont mis au supplice avec ces saloperies de plaquettes, pour certains c’est rien mais pour moi, c’est énorme !!! J’ai continué sur cette lancée en Mai lorsque je suis arrivé à Montréal. Je nageais moins souvent mais toujours autant. Avec des entraînements en  rivière très très tôt le matin ! Si vous voulez des chiffres depuis le 1er Novembre au 10 Septembre soit 10 mois, j’ai parcouru 368km en 125h. Mes chronos se sont améliorés mais pas mes culbutes ;) L’Objectif que je me suis fixé, il y a maintenant 3 ans, c’est-à-dire nager en 21’ sur 1500m n’est toujours pas atteint mais je m’en rapproche petit à petit.

Pour le vélo, j’ai souvent roulé seul surtout depuis que je suis arrivé sur Montréal mais j’ai quand même partagé de très bons moments cet hiver du côté de LR en compagnie de Franck, François, Olivier, les 2 Bruno, L’indien, Trévor, Tony, Pascal,…et les Gentleman du mercredi puis sur MTL, François, Philippe, Alex et mon fidèle P2K. J’ai vraiment bouffé du macadam ou de l’asphalte comme diraient certains. J’ai donc parcouru 8963km en 320h (28km/h de moyenne)!!! Etonnement, je n’ai pas l’impression ni les sensations, d’avoir progressé mais les chronos en compétition, ou les différents tests de puissance sur le HT prouvent le contraire. Tant mieux me direz vous mais je trouve ça plus plaisant de le ressentir et d’en être convaincu.

Et enfin pour la course à pied, mon sport de prédilection, j’avais décidé de courir le moins possible en début de saison pour me concentrer plus particulièrement sur la natation et le vélo, les 2 sports où je pensais avoir le plus à gagner. Ce qui fait que j’ai fait une seule séance de piste/semaine pendant tout l’hiver et j’ai commencé à faire des footings au mois de Mai. Si les volumes précédents étaient plutôt impressionnants (pour moi) ceux-ci me paraissent plus faibles, 1265km en 105h (12km/h de moyenne). Mais étonnement, mon niveau de course à pied n’a jamais été aussi bon depuis que j’ai arrêté de m’y consacrer à 100%.

Ce qui fait une moyenne de 14h/semaine soit 3h de plus que l’année dernière sur 6 mois et mes 2 plus grosses semaines furent de 24h.

Ces 10 mois d’entraînement ont été dirigés par Ben, celui qui m’a appris, guidé, supporté, poussé, surveillé depuis 2004, qu’est ce que je serai devenu sans mon Ben ;) Il y a bien des moments où je l’ai haï ! Notamment sur un 6*15’’ à 400W suivi de 1h45 de footing, où mes jambes avaient du mal à me porter à la descente du vélo ou encore un 5h de vélo avec 4*30’ à 190W suivi de 45’ à pied sous 35°C. Mais c’est vite oublié à la vue du résultat. Donc un grand merci à lui.

Les bases sont donc là, le volume présent, le copain présent, les conditions sont idéales, il n’y a plus qu’à.

Nous y voilà, décollage pour Chicago, petit coup de stress avant le départ en ne voyant pas mon taxi arriver mais il arriva, et j’eu le temps de checker, de passer mon vélo au scanner, de retirer les cartouches CO2 et de prendre mon avion tranquillement. Arrivé à Chicago, mon autre Taxi est là, l’histoire peut commencer.

28 août 2011

Au bout du suspense

 

Quand, j’écris cette phrase ça me rappelle le sprint de Docherty à la World Cup de New Plymouth, qui aurai cru qu’il serait revenu de nul part pour coiffer au poteau Gemmel !! Quand je regarde cette vidéo, je me dis qu’une course n’est jamais acquise tant qu’on n’a pas franchi la ligne. Pour un Ironman, c’est la même chose, nous avons beau nous entraîner aussi fort qu’on peut rien ne vous garantie que vous serez à l’arrivé avec le temps escompté.

docherty_gemmel

Cette saison a été la plus longue que je n’ai jamais connu, j’ai fait énormément de sport dans ma vie mais la, ça dépasse tout ce que j’ai pu accomplir. Cette année, la reprise de l’entraînement s’est fait début Novembre avec l’aide du Club de La Rochelle Triathlon qui m’a accueilli très gentillement dans son bassin. J’ai pu progresser grâce à Thibault le coach et Olivier le conseillé technique. Puis, je les ai quittés pour venir travailler à Montréal où j’ai trouvé une 4ème famille, les Antilopes, ils m’en ont fait baver avec leur séance à 5000 ou 6000 et les horaires pas possible !!! Depuis le 1er Novembre, j’ai accumulé un petit voyage entre Lakeland (FL) et Hollywood (FL) mais entre 2 murs!! En vélo, je dois remercier mes compagnons hivernaux, Franck qui était sur la bonne voie avant de se péter la clavicule, François, Bruno, Pascal, Tony, Olivier, L’indien, GNR, Trévor,  et les printaniers Alexandre, Phil, un autre François et moi et mon ipod (Je dois en oublier..). Oui, je me mets car j’ai du passer la moitié du temps seul, et ça se n’est vraiment pas simple à gérer à la longue !!! Donc depuis la reprise, nous avons roulé moi et mes 2 biclous, un Phoenix-Copenhagen !! Mais il n’est pas bien ce type !!!! Vous dites ça a des néophytes, ils appellent direct l’hôpital. Et pour finir, la course à pied, c’est le sport où je me suis le moins entrainé comparé à l’année dernière et pourtant mes chronos n’en sont pas moins mauvais, ils ont mêmes baissés. L’idée ne vient pas de moi mais force est de constaté que ça a fonctionné. Donc on a scoré en faisant « seulement » un petit Repton (Alabama)-Butler (Missouri). Et un peu de muscu histoire, de ne pas s’ennuyer certaines longues soirées d’hiver. Il reste cependant 2 semaines avant de tourner la page pour la saison 2010/2011 donc encore quelques kilomètres à parcourir avant de pouvoir souffler.

Voici le recap D'Août:

Ce mois ci, nous avons surtout mit l'accent sur la cap, ce n'est pas pour me déplaire car j'adore ça. J'ai vraiment souffert la semaine dernière et j'étais au bout du rouleau que ça soit physiquement que moralement. Cette semaine a été salvatrice car la motivation est à son top et que le physique est vraiment pas mal. Reste à garder tout ça au chaud pour atteindre ce qu'on s'est fixé le 19 Juillet 2010!

A+

Nono

 

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